- L’ultime est transcendant.
- L’ultime est une personne ; nous l’appelons Dieu.
- Il se rend visible dans la vulnérabilité humaine ; nous l’appelons croix ; il porte un nom : Jésus Christ.
- Sinon il est caché.
- Le vide des deuils et des « pourquoi » de l’existence humaine est matrice de naissance et de connaissance ; nous l’appelons résurrection.
- Ainsi, quand l’ultime se manifeste, il y a guérison ; guérison avec ou sans guérison ; nous l’appelons miracle, et ce qui s’y révèle Royaume de Dieu
- Celui-ci est la finalité de l’existence humaine ; mais il reste caché ; parce qu’il n’y a pas seulement guérison avec guérison, mais aussi guérison sans guérison.
- Le souci ultime est la dignité de l’autre ; nous appelons celle-ci sa sainteté.
- Toute éthique doit la servir, dans sa posture (éthiques de vertus et de responsabilité), dans ses principes (éthiques déontologiques et objectives ou de valeurs), dans ses méthodologies (éthiques procédurales) et dans ses finalités (éthiques utilitaristes).
- Nous appelons toute volonté qui œuvre dans ce sens inspirée, guidée par l’Esprit, présence cachée de l’ultime.
- Elle reconnaît ses limites, parce qu’elle sait que l’ultime est transcendant.
- La loi révèle et manifeste ces limites.
- Le savoir que l’ultime est transcendant et le souci de l’autre qui en découle, nous les appelons foi : fides quae (quoi ?) et fides qua creditur (comment ?).
- Cette dernière est ce qu’on peut appeler une « éthique chrétienne ».
Armin Kressmann 2012