La Dispute de Lausanne :
« La structure de la disputatio a été empruntée par les Réformateurs … Mais les règles du jeu étaient modifiées dans la disputation réformée, ce qui se laisse voir avec une clarté particulière à Lausanne. Il y a deux changements fondamentaux : d’une part c’est le gouvernement civil, et non l’Église ou l’Université, qui organise le débat ; et, d’autre part, on définit autrement le principe de la Dispute : elle se basera uniquement sur l’autorité de l’Écriture, et non pas sur les traditions de l’Église. …
On visait le clergé, mais aussi le grand public : la disputation comme moyen de propagande. …
… on avait l’intention d’utiliser la disputation pour exposer la doctrine réformée …
Pour la Dispute, Farel a formulé dix « conclusions », aussi appelées « thèses », publiées à l’avance. »
La Dispute de Lausanne, carrefour de la Réformation française ; conférence publique, 1988 ; Francis Higman ; Lire et découvrir, La circulation des idées au temps de la Réforme ; Droz, Genève 1998, p. 605ss
Les thèses de la Dispute de Lausanne (Guillaume Farel 1536)
De la puissance ecclésiastique (Jean Calvin ; Institution de la religion chrétienne 1541)
Pasteurs – Sacerdoce universel dans le protestantisme (Baubérot et Willaime)
Le sacerdoce universel selon l’Église évangélique réformée du canton de Vaud (EERV)
Le sacerdoce universel selon la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS)
Le sacerdoce universel selon André Gounelle