Handicapé

« On m’appelle handicapé » : LE texte

« On m’appelle handicapé » est une série de récits fictifs du « moi » d’une personne « en situation de handicap », entrée existentielle paradoxale dans le réseau des articles de ce site « ethikos », une réflexion de quelqu’un « incapable » de réfléchir, sur lui-même et sur ce qui lui arrive, personne qui pourrait être à travers moi-même un moi-même quelconque.

Je l’appelle « LE texte », parce que la série représente et explicite, met en textes plus ou moins compréhensibles, l’hypertexte, le texte (informatique) qui relient les différents textes et articles de ce site entre eux et avec des textes, images, articles, etc. sur d’autres sites :

« Hypertext is text displayed on a computer or other electronic device with references (hyperlinks) to other text that the reader can immediately access, usually by a mouse click or keypress sequence. Apart from running text, hypertext may contain tables, images and other presentational devices. » wikipédia anglais 4.1.11

En allant plus loin encore, ce texte constitue le cercle herméneutique de mon activités professionnelle actuelle (Viktor von Weizsäcker dirait peut-être même mon « cycle de structure » (« Gestaltkreis »), ici professionnel, l’organisme que je suis qui agit sur mon milieu en même temps que celui-ci sur moi-même) , il relie ma théorie à ma pratique, pour ne pas dire praxis dans le sens marxiste, dans lequel, sur ce point précis, je me retrouve aussi en tant que chrétien :

« Action par laquelle l’homme transforme le milieu naturel pour répondre à ses besoins, en s’engageant collectivement dans des structures sociales déterminées par les rapports de production et déterminantes de son êtres, de sa conscience. «  (Dictionnaire culturel en langue française, Le Robert, 2005)

L’approche est paradoxale, ce qui m’a été déjà reproché, parce qu’elle tente l’impossible, l’expression rationnelle plus ou moins cartésiennes d’un univers où règnent d’autres rationalités, l’emprise donc sur des personnes qui s’expriment autrement que par la réflexion dite « scientifique et rationnelle ».

Je le fais quand même, dans l’intérêt des deux univers j’espère, tout en étant conscient, et je le suis encore davantage en tant que théologien et croyant, – sans me laisser enfermer dans des croyances, sujet omniprésent sur mon site -, que

comprendre l’autre est impossible ; comprendre l’autre est me comprendre grâce à l’autre, et c’est déjà beaucoup.

Armin Kressmann 2011

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