Lors de la Table ronde du 26 septembre 2016 à l’université de Genève sur l’accueil radical ou l’inclusion en Église a été posé la question de l’accueil de ceux et celles qui contestent radicalement l’accueil radical, notamment des homophobes, donc de personnes qui combattent plus ou moins explicitement l’inclusion en Église : devons-nous tolérer parmi nous ceux et celles qui ne nous tolèrent pas ?
Le nouveau livre du philosophe Michael Schmidt-Salomon, « Die Grenzen der Toleranz », me semble répondre à la question. Dans un essai publié dans le Tages-Anzeiger, l’auteur résume ses thèses sur ce qui doit être accepté, toléré ou ne pas être toléré. Il introduit donc deux limites ; celles-ci m’évoquent le paradoxe apparent entre Luc 9,50 « Celui qui n’est pas contre vous est pour vous » et Luc 11,23 « Qui n’est pas avec moi est contre moi ».
C’est dans cet article que je développe le sujet :