Dieu, pourquoi devrait-il être grand ?

Une question que je me pose, tout simplement. Et une des évidences que nous devrions peut-être mettre en question de temps en temps.

Dieu, est-il beau ? Pourquoi ? Grand ? Et les petits ? Mâle ? Et les femmes ? Sage ? Et la folie ? Qu’est-ce, la sagesse ? Dieu aimable ? Et le mal dans le monde ? Donc redoutable ? La crainte de Dieu ? Blanc, vieux ? Les enfants ? Puissant ? Tout-puissant ? Finalement arbitraire ? Dieu fort ? Et la faiblesse ? « Kénose », dit la tradition, renoncement. A quoi Dieu renonce-t-il, pour l’homme, en l’homme, Jésus Christ ?

Que retenons-nous de Dieu ? Que retenez-vous de Dieu, quand tout s’écroule ?

Moi, je retiens la bonté, la bonté de Dieu. Devant la grandeur, la puissance, la force, l’intelligence, la beauté, et tous les autres qualificatifs. Je redoute la grandeur, sans la bonté, mais celle-là, la bonté, reste, même quand grandeur il n’y a pas.

Et ne dites pas amour ; c’est vrai, semble-t-il, même biblique, mais vide, inoperaionnel, devant le Mal. LE Mal.

Soyons bons, bonnes, comme Dieu est bon. Comme les femmes, sous la croix, quand les mecs fuient et trahissent, parce que grandeur et puissance de leur Dieu leur manquent. Restons au-près de Dieu, même quand grandeur, puissance et gloire il n’y a pas, par simple bonté. Bonté impuissante.

Armin Kressmann 2022

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.