« C’est ainsi que l’on pourrait définir provisoirement la spiritualité comme cette ouverture de l’être humain à une dimension qui le dépasse tout en l’incluant, et qui, par conséquent, le décentre et l’élargit. Ainsi caractérisée, la spiritualité ne doit bien entendu pas être confondue avec la religion, laquelle est une expression particulière, un cadre défini dans lequel la spiritualité peut se manifester et se vivre.
… chacun a la possibilité de développer sa dimension spirituelle en travaillant à élaborer la question du sens, et en intégrant au sein du quotidien et du visible ce qui se tient au-delà du visible. Evoluer dans chacune de ces quatre directions repose sur notre libre choix.
La spiritualité constituerait donc le stade le plus élevé du développement humain, en ce sens qu’elle « transcende et inclut » tous les stades précédents. Elle est l’instance d’intégration au sens le plus large du terme.
… dimension distincte de l’être humain et comme l’aboutissement du développement plénier de la conscience. »
François Rosselet ; Prise en charge spirituelle des patients : La neutralité n’existe pas ; Revue Médicale de la Suisse Romande, no. 122, 2002
