Le handicap lourd et les limites du libéralisme

Les modèles libéraux atteignent leurs limites quand il s’agit de personnes gravement malades, handicapées, notamment mentales, voire des enfants. Légalement, aujourd’hui, les enfants ont même un statut plus reconnu que les personnes dites, selon le Code civil suisse, « malades mentaux » ou de « faiblesse d’esprit ». Comme nous venons de le voir, pour ces dernières, du point…

Handicap mental : l’autonomie et le droit suisse

En droit suisse, le terme « autonomie », – du grec auto nomos, se donner sa propre loi -, ne figure en général que dans des textes concernant des institutions (des « publics », J. Dewey, ou des « associations », M. Walzer) comme les communes, les Eglises, l’Etat, les universités et les écoles polytechniques, etc.[1] En principe, c’est une évidence ;…

Le résident en institution sociale : entre le privé et le public (canton de Vaud)

Qu’est-ce qui est privé, qu’est-ce qui est public ? La frontière n’est pas si nette qu’on croit souvent ou qu’on veut faire croire. D’un côté, il y a l’individu, de l’autre l’Etat, mais entre deux, le passage du privé au public est progressif et les deux s’interpénètrent. L’individu, seul, ne peut pas survivre ; l’être humain est…