Luc 18,1-8 La condition humaine et l’éthique ou la déontologie chrétiennes (ou divines) ; notes exégétiques et homilétiques

Comment prier Dieu absent ? Ou est-ce que Dieu peut lâcher Dieu ? (avec la TOB (Traduction oecuménique de la Bible) ; François Bovon ; L’évangile selon saint Luc ; Commentaire du Nouveau Testament IIIc, Labor et Fides, Genève 2001) Un enseignement aux disciples : aux fidèles qui doivent se poser la question de leur fidélité … « Vous êtes venus, pourtant,…

Apocalypse 21,1-5(6), notes exégétiques et homilétiques : La transfiguration de la réalité – Quand l’Apocalypse n’est pas une catastrophe

(avec Pierre Prigent ; L’Apocalypse de Saint Jean ; Commentaire du Nouveau Testament XIV ; Labor et Fides, Genève 1988, p. 319ss) Et comme toujours, en articulation avec le lieu qui est le mien, le handicap mental à l’Institution de Lavigny. Un monde nouveau, en référence avec les prophètes, notamment Esaïe (65,17 ; 66,22). Le salut dont Dieu revêt…

Le Paraclet, Dieu avocat, tuteur général des exclus de la Cité

« C’est votre avantage que je m’en aille ; en effet, si je ne pars pas,le Paraclet, l’Esprit Saint, ne viendra pas à vous ; si, au contraire, je pars, je vous l’enverrai. » dit le Christ à ses disciples.

Il est loin, loin de nous,au ciel, auprès du Père, « à sa droite », dit la tradition ; nous avons parcouru sa vie, – à travers les fêtes, de Noël à l’Ascension -, même au-delà, jusqu’à Pentecôte.

Tout est accompli, tout se retrouve en Dieu, au ciel,et nous voici, seuls, sur terre, les uns avec les autres, les uns devant les autres.

Devant moi, vous, cette assemblée bien particulière, résidents, patients, travailleurs, bénévoles et quelques paroissiens de Lavigny et de l’autre côté, devant vos postes de radio, vous, chers auditeurs, chères auditrices.

Devant moi, … Alex, Bernard, Marilyne, Gaëlle, Sylvie, Edmond, Walter … devant moi ces résidents et patients de Lavigny, dont beaucoup ne parlent pas, ou peu, et qui, dans notre monde, dans notre société, sont des « sans voix », des « invalides »,

– quel mot terrible, d’ailleurs, « invalides » -,

« interdits », selon le Code civile suisse, sans voix.

Et nous parlons d’intégration …