La vie, Dieu, l’amour et la prière (Armin Kressmann)

Qui ne dit pas, en une situation ou en une autre : « mon Dieu », « salut » ou « adieu » ? A chaque fois, c’est une prière, une parole qu’on adresse à une instance qui nous dépasse. Pour celui ou celle qui veut respecter la dignité de l’autre, tel qu’il soit, c’est-à-dire la personnalité de tout être humain, cette instance ultime qui nous dépasse ne peut être qu’une personne. La foi chrétienne, avec d’autres religions, parle de « Dieu » ; et quand ce « Dieu » devient réalité, sensible, réalité, elle parle d’amour.

« Dieu est amour », dit la Bible. Cette équation, parce que c’est une équation, devrait donner à réfléchir, à tout un chacun, qu’il soit croyant ou non.

« Qui n’aime pas n’a pas découvert Dieu, puisque Dieu est amour. » (première lettre de Jean, chapitre 4, verset 8)

Le reste n’est que déclinaison de l’amour, de l’œuvre d’amour dans le monde et dans la vie avec toutes leurs contradictions et contestations de la force qu’offre l’amour.

Si nous lisions la bible de cette façon-là, croyants et non-croyants ?

Et si nous lisions notre relation à l’autre, quel qu’il soit, à travers la réalité de l’amour ?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. C’est moi le Seigneur. » (livre du Lévitique, chapitre 19, verset 18)

Quand je n’y arrive pas je prie, et quand j’y arrive, ma vie est prière.

Et celui qui, selon la Bible, y est arrivé, s’appelle Jésus Christ.

Armin Kressmann 2015

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