Votation fédérale – Le diagnostic préimplantatoire, les Églises et la Fédération des Églises (FEPS)

Votation fédérale concernant la modification de l’article constitutionnel relatif à la procréation médicalement assistée et au génie génétique dans le domaine humain.

OUI pour la révision de la Constitution, contre l’avis de la FEPS, la Fédération des Églises protestantes de Suisse ! Pour ceux et celles qui n’ont pas de choix !

Quand stérilité il y a, on ne choisit pas de ne pas avoir un enfant.

Quand risque de transmission de maladie grave il y a, on ne choisit pas la maladie.

Et quand maladie il y a, comment mettre les parents en une situation de contrainte, donc en situation de handicap, où parler de choix est cynique ?

Il y a des choix qui ne le sont pas.

En parlant de choix, la FEPS, avec l’Église catholique, se trompe de catégorie.

Quand dilemme il y a, il n’y pas de « choix » ; on tranche et prend la solution la moins mauvaise.

On ne choisit pas d’avoir un enfant handicapé ; mais on l’aime quand même, avec où sans l’Église.

Celle-ci, par ailleurs et en ce domaine, est plutôt absente quand il faut assumer ce qu’on n’a pas choisi.

Où sont-ils, en situation concrète, les hommes et les femmes d’Église, quand « l’oeuvre de Dieu » (évangile selon Jean, chapitre 9, verset 3) est en jeu, – les seuls, avec les parents, qui auraient le droit de dire « Non » -, les John Bost, Julie Hofmann, Charles Subilia, Auguste Buchet, ou, plus proche de nous, Henri Bissonnier et Jean Vannier ?

On ne choisit pas la souffrance, oui, je rejoins Jean Martin dans 24heures.

Armin Kressmann 2015

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