« Au fil de la vie – Pierrot découvre les fêtes chrétiennes »
Un livre sur les fêtes et les rites chrétiens, – les grands passages de la vie que sont la naissance, l’adolescence, le mariage et la mort ; particulièrement adapté aux familles, illustrations Amélie Buri
« C’est moi ! » – Les passages de la vie et les fêtes chrétiennes
De l’Avent à Pentecôte : le cycle de vie du Christ : le divin est humain, afin que l’humain soit un plus divin.
Source biblique : « Il s’est dépouillé, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes, et, reconnu à son aspect comme un homme : il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, à la mort sur une croix. » (Lettre de Paul aux Philippiens, chapitre 2, les versets 7 et 8)
Sens biblique : vie et mort de Jésus de Nazareth, humain comme nous, sa prédication, ses actes de puissance, annonce du « royaume de Dieu ».
Signification : l’ultime, l’absolu rejoint la condition humaine (le relatif) dans toute sa tragédie.
Fonction pédagogique et éducative : le dépouillement, – donc la suspension (pas le reniement !) -, de toute compétence (« je sais, je peux, il n’y a qu’à … ») devant des situations de vie extrêmes pour devenir, en situation, simple humain devant l’humain (la sollicitude).
De Pentecôte à l’Avent : je suis membre d’un corps : persévérer, parce j’y crois. Je vis. Merci.
Source biblique : « J’estime en effet que les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire qui doit être révélée en nous. » (lettre de Paul aux Romains, chapitre 8, verset 18). « C’est pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. » (évangile selon Jean, chapitre 9, verset 3)
Sens biblique : La vie devant Dieu, comme individu et comme collectif (assemblée, communauté, « Église », corps du Christ).
Signification : « Devant Dieu et avec Dieu vivre sans Dieu. » (Dietrich Bonhoeffer).
Fonction pédagogique et éducative : la condition humaine : l’être humain, quel qu’il soit, « en situation de … », dans la mesure de ses capacités, est « responsable » de sa parole et de ses actes devant l’ultime. Quel est ton souci ultime ? Quelle est ton appartenance (ton maître, ton seigneur, ta « patrie », la terre, « Blut und Boden », ou le ciel ?)
Armin Kressmann 2014