Les passages de la vie et les fêtes chrétiennes

« Au fil de la vie – Pierrot découvre les fêtes chrétiennes »

Un livre sur les fêtes et les rites chrétiens, – les grands passages de la vie que sont la naissance, l’adolescence, le mariage et la mort ; particulièrement adapté aux familles, illustrations Amélie Buri

Là où nous vivons, nos voisins sont peut-être Suisses ou étrangers, nous ne le savons même pas, hommes et femmes, jeunes et vieux, mariés ou célibataires. Ils parlent français ou une autre langue, ils vivent seuls ou avec quelqu’un d’autre, homme ou femme, avec des enfants ou non, en famille traditionnelle, monoparentale ou recomposée. Ils vont bien ou ont des problèmes plus ou moins graves ; comme nous.

Notre société est colorée. C’est ainsi.

Qu’est-ce qu’ils croient, de quelle religion sont-ils, quelles sont leurs préférences politiques, culturelles ? Même à la campagne on ne le sait plus forcément. Cependant, quand fête il y a chez nous, nos voisins y participent aussi, à leur manière peut-être, avec leur conviction. C’est ainsi et c’est bien ainsi. Parce que les fêtes structurent la vie et pointent le sens de la vie, et de la mort. Parlons donc des fêtes, en l’occurrence chrétiennes, et de ce qu’elles signifient, même au-delà du religieux. Elles peuvent faire sens pour tout le monde.

Qu’est-ce que c’est le religieux ? Il nomme et célèbre une instance ultime au-delà de la vie humaine, « Dieu », et cela dans un cadre institutionnel qu’on appelle Églises, assemblées ou communautés. Il dit que l’être humain n’est pas tout-puissant ; il dit qu’il y a quelque chose, ou quelqu’un, selon les croyances, qui le dépasse, si ce n’est que la mort. Au moins, reste toujours la question de la mort et, par conséquent, la question de la vie.

Ainsi, avec une amie graphiste, Amélie Buri, nous avons le projet de faire un livre d’enfants traitant les fêtes chrétiennes indépendamment de la foi en Dieu. Nous pensons qu’elles ont une valeur spirituelle pour tout le monde. Dans le temps, dans l’espace et dans l’esprit elles apportent des réponses à des questions que soulève notre confrontation avec la vie et la mort, le bonheur, le malheur et la souffrance, le juste, l’injuste, les conflits et la paix, la haine et la violence, l’origine et l’au-delà, finalement des pistes pour scruter le sens de la vie.

Au fond il s’agit d’amour. La seule force qui peut vaincre la mort. Parlons donc d’amour, avec les fêtes chrétiennes.

Au recto le livre d’enfants, au verso un approfondissement pour les adultes, notamment les parents :

Le dimanche : un temps pour regarder mon travail et ma vie.

La confirmation : un rite qui se vit vers la fin de la scolarité obligatoire et qui rappelle aux jeunes et leurs familles la bénédiction de chaque vie ; pour les jeunes c’est une occasion d’y répondre personnellement.

Le baptême: un signe visible d’une conviction profonde que nous sommes aimés par quelqu’un qui nous précède et nous dépasse. Cet amour est gratuit ; il ne pose pas de conditions, il est de l’ordre de la grâce.

Pâques

Le temps de Pâques est composé de plusieurs périodes : la préparation à Pâques (temps de la Passion ou Carême), la Semaine sainte avec Jeudi saint, Vendredi saint et le Dimanche de Pâques, puis le temps après Pâques. L’ensemble nous confronte à la question de la mort et du sens de la vie.

Le temps de la Passion ou le Carême : nous devons tous mourir et cela nous angoisse.

La Semaine sainte : comment accompagner celui ou celle qui est seul ?

Jeudi saint : l’amour nous précède

Vendredi saint : la mort, a-t-elle le dernier mot ?

Dimanche de Pâques : la vie est plus forte que la mort.

Les funérailles ou le service funèbre : la mort n’a pas le dernier mot, la vie est plus forte que la mort.

Le mariage : tout est bénédiction. Que voulez-vous d’autre quand amour il y a. C’est ici que l’affectif rejoint la foi et cet autre amour auquel croit la foi, l’amour inconditionnel qui n’est plus affectif, mais objectif.

Noël

Chaque enfant est un cadeau du ciel. D’ailleurs : toi aussi !

L’Avent : Qu’est-ce que j’attends de ma vie ? Que vais-je reprendre et honorer ?

Noël : l’essentiel se joue ici et maintenant, dans les petites choses, là où je suis et face à autrui, quel qu’il soit. Et c’est bien ainsi.

Pentecôte

L’Ascension : l’essentiel ne le confondez pas avec l’au-delà ; il se joue ici et maintenant …

Pentecôte : l’essentiel … se joue dans la relation …

Le temps ordinaire

De l’Avent à Pentecôte : le cycle de vie du Christ : le divin est humain, afin que l’humain soit un plus divin.

De Pentecôte à l’Avent : je suis membre d’un corps : persévérer, parce j’y crois. Je vis. Merci.

Armin Kressmann 2014

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