Marc 9,14-29 ; pistes exégétiques et homilétiques : « Qui suis-je ? »

« Qui suis-je ? » Qui est-il, le f(F)ils de l’homme ? « Qu’est le des morts se relever ? » « Qui est le plus grand ? »

Moïse, Elie, Jean-Baptiste, Jésus, le Christ, le p(P)ère ou l’enfant ?

L’ob-jet (des discussions et de l’enseignement) est toujours la mort et le dépassement de la mort. Celle-ci passe par la mise à mort de la mort (la croix – montée et descente).

Silence ! Aphasie. « Qu’est le des morts se relever ? »

Le su-jet (de l’action) est le f(F)ils, l’esprit et le logos (la parole – la prière).

Le su-jet (de la foi) est le p(P)ère.

L’ob-jet (de la foi), donc le pro-jet :

« Auprès de lui » … la crise … « Tout est possible. »

Les su-jets (de l’incrédulité, de l’inaction, de l’impuissance et de l’incompréhension – donc les ob-stacles) sont la foule, les scribes et les disciples.

Donc la guérison ? Donner statut, « se mettre debout ».

Quel esprit chasser ? Celui qui n’y croit pas, qui « s’empare » et qui « jette à terre », qui « méprise » et qui « livre aux mains des hommes », c’est-à-dire ce que nous projetons sur les personnes « épileptiques et aphasiques » (les sans paroles) et qui les fait « souffrir » (« paschô » – « pathologie » est une parole qui fait souffrir ![1]).

Armin Kressmann 2012


[1] Ce qui ne veut pas dire que nous ne devrions pas traiter médicalement ce qui est à traiter. Mais ici, il ne s’agit pas de médecine, mais de spiritualité.

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