« Welchen Sinn hat es, von Gott zu reden ? » (Rudolf Bultmann)
« Welchen Sinn hat es, von Gott zu reden, den nie jemand gesehen hat, und der sich mitteilt in einer Weise, die jedes Nicht-Sehen nicht aufhebt, sondern als Raum qualifiziert, in dem seine Mitteilung vernommen und empfangen werden kann ?
… negative Theologie hat das Ziel, zur Wahrnehmung der Verantwortung und Rechenschaft des Glaubens in einer der konkreten Offenbarung und Mitteilung Gottes angemessenen Weise von Gott zu sprechen, der in seiner Offenbarung verborgen bleibt, und sich dem Menschen im Glauben zu erfahren und zu erkennen gibt.
Negative Theologie in diesem Sinne ist also nicht etwa Schweigen, sondern Rede von Gott auf der Grundlage seiner Offenbarung und Mitteilung und unter dem Gesichtspunkt der Verborgenheit Gottes in seiner Offenbarung und Mitteilung. »
Je traduis :
« Quel sens de parler de Dieu ? » (Rudolf Bultmann)
« Quel sens a-t-il de parler de Dieu que personne n’a jamais vu et qui se communique d’une manière telle, que l’impossibilité de le voir n’est pas annulée, mais qualifiée comme espace, dans lequel sa communication peut être entendue et reçue ?
… la théologie négative a comme but de parler de Dieu en une manière qui est adéquate à sa révélation concrète et à sa propre communication, afin que soient respectées la responsabilité et la justification de la foi ; de parler de Dieu qui lui reste caché dans sa révélation, mais se fait percevoir et reconnaître par l’homme dans la foi.
En ce sens la théologie négative n’est pas silence, mais parler de Dieu sur la base de sa révélation et de sa communication sous l’angle de vue du fait que Dieu est caché dans sa révélation et dans sa communication. »
Ralf Stolina ; Niemand hat Gott je gesehen, Traktat über negative Theologie ; de Gruyter, Berlin 2000, p. 3ss