Besoins spirituels et religieux : la vision classique

Dans une vision classique d’une hiérarchie des besoins, les besoins spirituels et religieux figurent tout en haut, tel que Maslow l’a formulé dans la révision de sa pyramide des besoins :

C’est ainsi que le religieux a été essentiellement compris, jusqu’au milieu du XXème siècle, aussi en Occident :  le religieux englobe le spirituel. Et ce dernier est d’abord une pratique, sous forme d’ascèse, – abstention -, ou de mystique, – fusion :

La spiritualité, – ou l’exercice spirituel -, renvoie ou bien du côté du corps, – l’immanence -, ou bien du côté de Dieu, – la transcendance comprise comme absolue et personnalisée. Il s’agit de lier les deux, le haut et le bas, Dieu étant tout en haut, et en conséquence aussi les aspirations pour l’atteindre, l’absolue, l’Esprit, et cela par la sanctification :

La vision est quelque part toujours dualiste, elle sépare corps et âme, le premier étant matériel tout en bas, la seconde, plus noble, – c’est là où se trouve le vrai « soi » -, en haut :

Cette vision, en Occident, n’est plus évidente : désormais, c’est le spirituel qui englobe le religieux, et corps et âme ne se laisse plus séparer. Nous y reviendrons en renversant la pyramide de Maslow.

Armin Kessmann 2010

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