Spiritualité et spiritualités : « spiritualités laïques »

Spiritualité définitions

Spiritualité et spiritualités

Les « spiritualités laïques »[1] se limitent elles-mêmes, ne reconnaissent qu’un « en deçà » et considèrent la spiritualité comme une extension de la conscience par la pensée et la raison[2]. Ce sont celles-ci qui transcendent la condition humaine. Si limite il y a, elles la repoussent en quelque sorte. Autrui reste en principe et toujours un même, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. L’éthique, donc l’action, se fonde sur les Droits de l’homme ; en principe, rien n’est sacré, si ce n’est le même, moi-même, et autrui comme un moi-même.

L’accompagnement de personnes dépendantes et en situation de handicap mise rigoureusement sur leur « autonomisation », avec la difficulté de la prise en compte de leur capacité de discernement restreinte. Comment faire pour que l’autonomie du résident soit vraiment la sienne et non pas une projection de l’entourage ?

Armin Kressmann, Rapport « La spiritualité et les institutions », CEDIS 2008


[1] J’y retrouve des auteurs comme Luc Ferry, Marcel Gauchet ou André Comte-Sponville

[2] Ce qui fait qu’on peut se poser la question si ces « spiritualités » méritent l’appellation « spiritualité » ; traditionnellement ce sont plutôt des « métaphysiques » ; n’y a-t-il pas abus de langage, à la mode, dans la vague du spirituel, pour éviter une nomenclature considérée désuète et perçue négativement ?

« Spiritualité et spiritualités  11 : définition par rapport à « religion »

Spiritualité et spiritualités 13 : « spiritualités croyantes »

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