L’amour se fiche de la morale, mais la morale ne peut pas se ficher de l’amour

« Je t’aime, mais … », n’aime pas.

« Même quand …, même si … je t’aime » aime,

encore davantage, aime celui et celle

qui aime même sans ce même,

au-delà du quand même.

 

Voilà le fond de l’amour,

le fond du mariage,

pour tous et toutes.

 

Ce n’est pas une question de sexualité ou de morale, mais d’amour.

Un amour conditionnel n’est plus amour.

 

L’amour se fiche de la morale,

mais la morale ne peut pas se ficher de l’amour.

 

C’est ce qui rend le dialogue intra- et interconfessionnel si difficile,

entre ceux et celles pour lesquels l’amour est inconditionnel

et ceux et celles pour lesquels, de fait, la morale conditionne l’amour.

C’est ce qui nous divise entre nous, soi-disant chrétiens.

 

Armin Kressmann 2017

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