Le « Tagesanzeiger » d’aujourd’hui, du lundi 21 décembre 2009, consacre un article à l’augmentation drastique des demandes de service civile après la suppression d’un examen de conscience. Le chef de l’armée y est cité par ces mots :
« Les civilistes se moquent de ceux qui font du service militaire ».
Le « Tagesanzeiger » dit :
Armeechef André Blattmann beklagte sich, der Armee gingen zu viele Soldaten verloren. Die Wehrpflicht werde nicht mehr konsequent durchgesetzt. Er sprach gar von einer „Verhöhnung der Wehrdienstleistenden“, weil Zivildienstleistende zwar die 1,5-fache Dienstzeit leisteten, bei genauerer Analyse aber ein leichteres Leben hätten als die Soldaten.
J’invite M. Blattmann volontiers dans une de nos institutions s’occupant de personnes en situation de handicap extrême, juste pour une journée, afin qu’il découvre peut-être que passer une semaine auprès de ces personnes vaut bien une année de service militaire dans notre armée suisse. En disant ce qu’il a dit, il se moque des civilistes qui font leur service au pays comme n’importe quel soldat. Ayant d’un côté fait mon service militaire comme simple soldat sanitaire, étant de l’autre côté aumônier en institution socio-éducative, je me considère compétent en la matière. Être accompagnant de personnes gravement handicapées est toujours une vocation, qu’on le veuille ou non, au service d’autrui et travers lui du pays tout entier.
Armin Kressmann 2009
