Une spiritualité bonne et bienveillante – Quelques critères

Spiritualité et spiritualités Suite à mes recherches sur la spiritualité dans les institutions sociales, puis le colloque sur la spiritualité à Kappel je propose quelques critères pour distinguer ce qu’on peut qualifier de spiritualité bonne et bienveillante, sans aucun jugement du contenu que celle-ci défend. Une spiritualité bonne et bienveillante –          rappelle la dignité humaine,…

Comment aborder des situations tragiques en institution sociale ?

En institution sociale, comme en famille, il y a toujours des situations qui tournent mal, voire à la tragédie, même quand tout le monde a fait ce qu’il devait faire. Là où il y a des situations de vie extrême, l’appréciation de ce qui se passe est extrêmement difficile ; chaque accident, chaque inattention peut avoir…

Charly, folie et institution

Institution et folie sont fondamentalement incompatibles. Elles sont de catégories différentes. A la folie correspond communauté, à l’institution la raison. Pour la folie institution est enfermement. Pour l’institution folie est éclatement, donc chaos. Institution vise le même, la folie l’autre. Pour l’institution l’autre n’existe pas, et celui qui est différent est exclu. Pour la communauté…

Signifier l’enveloppe de l’enveloppe de l’enveloppe : le passage du spirituel au religieux

Spiritualité et spiritualités Arrivé au point de comprendre la spiritualité comme enveloppe de l’enveloppe de l’enveloppe, s’impose finalement la question du religieux, sans penser tout de suite à son côté institutionnel : les situations extrêmes nous poussant aux limites (et parfois au-delà, probablement plus souvent qu’on ose l’admettre), l’ultime se manifeste. Accepter son impuissance ou insister…

La spiritualité : l’enveloppe de l’enveloppe de l’enveloppe

Spiritualité et spiritualités Dans une série d’articles j’ai approfondi le modèle bio-psycho-social de l’être humain proposé pour remplacer le modèle bio-médical en médecine par George L. Engel. J’ai montré que s’impose une quatrième dimension, la spirituelle, sous deux formes : 1. justement comme quatrième dimension, ce qui nous mène vers une modèle spirito-bio-psycho-social ou bio-psycho-socio-spirituel, 2.…

Institution et folie, pour Charly une contradiction

Fondamentalement, institution et folie sont incompatibles. A la folie correspond la communauté, à l’institution la raison. Pour la folie, l’institution veut dire cadrage, contention et enfermement. Pour l’institution, la folie est chaos, éclatement, morcellement. Pour la raison la folie est folie. Pour la folie la raison est aussi folie, juste une autre folie. La raison…

L’esprit du jeu : corps et âme d’une institution

11ème article de la série On m’appelle handicapé   Tout le monde s’occupe de mon corps, peu nombreux sont ceux et celles qui soignent mon âme. C’est un constat, peut-être injuste. Peut-être faudrait-il dire : ils sont payés pour soigner mon corps, pas mon âme. Institution, par définition, est corps ; sinon on l’appellerait communauté, corps animé.…

L’espace intermédiaire et le jeu : « Jouer, c’est faire » – Donald W. Winnicott

L’environnement joue dans la conception actuelle de la réalité du handicap un rôle prépondérant : une personne telle qu’elle est, avec ses forces et ses faiblesses, ses capacités et ses déficiences, est handicapée seulement quand un facteur environnemental la met « en situation de handicap ». C’est alors un obstacle, – physique, psychique, institutionnel, etc., un facteur extérieur…

Laïcité, communauté, institution

La laïcité est un concept sociologique et politique étroitement lié à la culture et à l’histoire française : la séparation entre l’Église et l’État. D’autres cultures, allemandes ou alémaniques par exemple, parleraient plutôt de sécularisation (« Verweltlichung »), processus mettant l’accent pour se représenter et s’expliquer le monde sur la raison, moins sur la foi ou la…

De Kant à Rawls, puis à Walzer : libéralismes et communautarismes

Avec Kant, la grande voie du principe d’autonomie à l’intérieur d’une éthique déontologique[1] a été philosophiquement ouverte.[2] En principe, l’homme est sa propre mesure et décide et agit selon les maximes qu’il a établit et qu’il respecte lui-même, et cela d’une manière absolue. Nous sommes dans une logique libérale et immanente. Celle-ci a été reprise…