Un handicapé nommé Paul : lettres aux Galates et aux Corinthiens (Ga 4,14-15 ; 1 Co 12,7-9)

Paul, vous le connaissez ? L’apôtre, celui qui a traversé l’Europe pour annoncer l’Evangile, la Bonne Nouvelle de Jésus Christ?

C’était un tout grand homme, un des premiers témoins de notre foi, un croyant « exemplaire » (après avoir été un des persécuteurs des premiers chrétiens), un battant, un lutteur pour la foi … et pourtant, il était handicapé:

 « Mon corps malade était une vraie épreuve pour vous, et pourtant vous ne m’avez pas méprisé ou repoussé, écrit-il aux Galates. Au contraire, vous m’avez reçu comme un ange de Dieu, ou même comme Jésus Christ. Vous étiez si heureux! » (Lettre aux Galates chapitre 4, versets 14 et 15)

 Et aux Corinthiens il écrit:

 « Il m’a été imposé dans mon corps une dure souffrance … Trois fois j’ai prié le Seigneur de me délivrer de cette souffrance. Il m’a répondu:

‘Ma grâce est tout ce dont tu as besoin, car ma puissance se manifeste pleinement ses effets quand tu es faible’ … » (Deuxième lettre aux Corinthiens, chapitre 12, versets 7 à 9)

Ces passages nous montrent trois choses:

1) Une personne handicapée peut accomplir des choses exceptionnelles.

2) La personne qui souffre nous montre le visage du Christ.

3) Le handicap nous appelle à être solidaires. Et la solidarité rend heureux les deux parties: celui qui reçoit l’aide et celui qui la donne! C’est ça la « manifestation de la puissance de Dieu »! Elle se manifeste quand nous sommes faibles et quand nous sommes solidaires avec les faibles.

Texte catéchétique faisant partie d’une série publiée en 1999 lors du centenaire de la Fondation Eben-Hézer, fondée par Julie Hofmann :

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