Art, religion et éthique donnent « Gestalt » à la spiritualité, ce postulat fait partie de ma vision de la spiritualité. Kasimir Malewitch, en tant qu’artiste, le disait à sa manière :
« Durant des années, j’ai été préoccupé par les mouvements dans ma couleur et ai laissé de côté la religion. … De même que la peinture a progressé en direction de la forme pure de son acte, de même j’ai perçu que le monde des religions avance vers la religion de l’acte pur.
C’est cet acte même qui a motivé tous les saints et prophètes, mais ils n’avaient pas la capacité de le réaliser, bloqués qu’ils étaient par la raison qui voit des buts et des significations partout, et chaque acte du monde religion s’est fracassé contre ces deux murs de la barrière rationnelle. » (Kasimir Malewitch ; cité in : Gerry Souter ; Malewitch ; New York ; trad. par Bérengère Mauduit, p. 160)
« Viele Jahre war ich mit meiner Bewegung in Farben beschäftigt und habe ich die Religion des Geistes ausser Acht gelassen … Ich habe gesehen, dass so, wie die Malerei sich zu ihrer reinen Form der Handlung bewegt hat, auch die Welt der Religion sich zur Religion der reinen Handlung bewegt.
Alle Heiligen und Propheten wurden genau von dieser Handlung angetrieben, konnten dies aber nicht erkennen, weil sie von der Vernunft blockiert waren … » (Kasimir Malewitsch 1920 ; Bundeskunsthalle Bonn 2014)
A reprendre et approfondir, notamment à la lumière de la distinction entre fides qua et fides quae creditur.
Theorie, also Wissenschaft, ist Abstraktion.
Zwei Zugänge zu Wahrheit :
- Durch abstraktion, also Wissenschaft
- Oder « vom anderen Ende her », « Suprematismus » würde Malewitsch sagen (was mir eigentlich nicht gefällt) : von der Handlung her (« fides qua creditur), d.h. der Schöpfung … dem « reinen » (?) Geist
Also Wahrheit
- als Abbildung von Wirklichkeit
- oder Darstellung von Empfindung
Armin Kressmann 2014
