Du triangle éducatif à la pyramide de Maslow

Le triangle éducatif, déduit du triangle pédagogique selon Jean Houssaye, introduit comme tiers le projet éducatif. C’est lui qui devient l’objectif dans un processus éducatif, notamment en institution sociale, où il est de plus en plus formalisé.

Souvent aussi, le projet est résumé en ce terme à la mode, la « réalisation ou l’actualisation de soi », terme qui remonte aux travaux d’Abraham Maslow :

« The need for self-actualization. — Even if all these needs are satisfied, we may still often (if not always) expect that a new discontent and restlessness will soon develop, unless the individual is doing what he is fitted for. A musician must make music, an artist must paint, a poet must write, if he is to be ultimately happy. What a man can be, he must be. This need we may call self-actualization. This term, first coined by Kurt Goldstein, is being used in this paper in a much more specific and limited fashion. It refers to the desire for self-fulfillment, namely, to the tendency for him to become actualized in what he is potentially. This tendency might be phrased as the desire to become more and more what one is, to become everything that one is capable of becoming. »

Abraham Maslow[1]

Sans entrer dans un débat sur ce « soi » en soi, – qui, pour les uns est quelque part préexistant, pour les autres à construire -, il évoque tout de suite le projet ultime dans une approche maslowienne, qui, elle, le met tout en haut de sa pyramide des besoins. Ainsi, nous passons du triangle éducatif à la pyramide des besoins, et nous retrouvons pour les deux le même objectif, la « réalisation de soi » :

Armin Kressmann 2010


[1] A Theory of Human Motivation, Psychological Review, 50, p. 385 (1943)

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