Capabilité, sans vulnérabilité

Nous avons vu que l’éducatif, par opposition au médical et aux soins, mise davantage sur la capabilité et moins sur la vulnérabilité des personnes qui lui sont confiées. L’approche CIF, Classification Internationale du Fonctionnement, de la Santé et du Handicap, n’est donc qu’une réponse partielle aux observations, demandes et revendications du social et du socio-politique de reconnaître les facteurs environnementaux et sociaux dans la production du handicap.

Qu’est-ce qui se passe quand, au lieu de la vulnérabilité, nous prenons la capabilité à travers l’âge comme mesure de l’épanouissment d’une personne, d’abord dite « bien-portante », ensuite handicapée ?

La capabilité en fonction de l’âge pour une personne « bien-portante »

.

La capabilité en fonction de l’âge pour une personne gravement handicapée (en rouge)

.

La réalisation de toutes ses capacités potentielles atteint son maximum à l’âge adulte, pour, – tôt ou tard, d’une manière plus ou moins abrupte et différenciée pour les différents aspects de la personnes humaine, corps, âme, esprit -, diminuer de nouveau :

Tout cela dans une logique, suivant l’approche selon Maslow, qui hiérarchise les besoins.

Pourtant, la vulnérabilité est aussi une capacité, et le soi autant corps qu’esprit …

Armin Kressmann 2009

« Vulnérabilité et capabilité 8 : « guérir, pallier, éduquer »

Vulnérabilité et capabilité 10 : transcendance, esprit, spiritualité, art et rite »

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